Deux expositions au Musée de l'Imprimerie à Malesherbes (jusqu'en septembre) .: (en coïncidence avec les Journées des métiers d'art)

Kami no keshiki, paysages de papier (Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura) et A piece de Paper (Drew Matott).

Paysages de papier (sur papier de mûrier) :

Le gyotaku (en français ichtyogramme) gyo : poisson et taku : feuille de papier

C'est un art traditionnel japonais qui consiste à imprimer l’empreinte d’un poisson sur du papier fin (papier de riz) ou un tissu en soie. À l’origine, cette technique a été créée par des pêcheurs afin d’immortaliser leurs prises et avoir une preuve de leur pêche à montrer aux autres pêcheurs (la photographie n’en était qu’à ses débuts). Les premiers exemplaires datent de 1862.
Il faut d'abord recouvrir le poisson d’encre de Chine sumi-e (non toxique) et y appliquer un papier fin, puis frotter avec sa main avant de le décoller et y admirer l’empreinte.

Réinterprétation par Miki Nakamura

A piece of paper (artiste : Drew Matott)

Au théâtre d'Orléans : un mélo-burlesque.

Pas mon spectacle préféré de cette année vec le CADO. Mais je ne me suis pas ennuyée ert j'ai bien ri. Dommage, nous étions très loin de la scène... Si nous avions été plus près, nous aurions sans doute davantage apprécié les gags.

Trois personnages habitent des chambres de bonnes très exiguës et mal insonorisées.

Molière de la comédie en 2017.

Lancé par Jardin Privé. Monté en coussin par Sandrine.

J'ai beaucoup aimé ce film, en noir et blanc sur le patriarcat, le féminisme, le vote des femmes. A Rome, en 1946.

Un film que je reverrais volontiers deux fois

J'ai saigné (Blaise Cendrars) lu dans le cadre d'un spectacle : CLIC

L'auteur raconte sa prise en charge après son amputation du bras et la survie dans les hôpitaux militaires. Première guerre mondiale.

Edition pour collèges et lycées, avec un dossier historique en fin de livre.

Je suis le carnet de Dora Maar (Brigitte Benkemoun)

Un carnet acheté sur ebay. Le répertoire comporte des noms prestigieux : Breton, Aragon, Eluard, Lacan, De Staël, Baltus, Nathalie Sarraute, Cocteau, Brassai, Marie-Laure de Noailles... L'auteure mène son enquête, le carnet appartient à Dora Maar et date de quelques années après sa rupture d'avec Picasso. L'auteure évoque la personnalité de Dora Maar d'après les récits des personnages du carnet : photographe de gauche, maîtresse de Bataille puis l'amoureuse passionnée qui renonce à son indépendance pour Picasso, ses crises de nerfs, "la femme qui pleure", la femme perdue après la rupture, la femme qui se relève grâce à la psychanalyse, la peinture et Dieu, la mystique qui se réfugie dans le silence et le recueillement, sous la coupe du moine Don Mauleon, la vieille femme aigrie, parano, homophobe et antisémite.

J'ai beaucoup aimé ce livre.

La fille de Vercingétorix

Maudit le jour (René Frégni)

des nouvelles tristes, tendres, quelques pépites

Les encombrants (Marie-Sabine Roger)

Des nouvelles parfois grinçantes, souvent optimistes et tendres qui se passent dans des EHPAD. De cette auteure, j'ai déjà lu "Fragiles" , "Bon rétablissement", La tête en friche", "Dernière visite à ma mère"

Mon cœur a déménagé (Michel Bussi)

Moins étonnant que les précédents.

Les oubliés du dimanche (Valérie Perrin)

facile à lire, feel good. Deux récits se mêlent ; celui de Lucien et d'Hélène, autrefois et celui de Justine, aide-soignante dans un EHPAD où se trouve justement Hélène.