• Encore un très beau temple dans la plaine de Bagan :

    Le temple Htilominlo (hti = parasol) a été édifié entre 1211 et 1218. Selon la légende, les cinq fils du roi Narapatisithu se tenaient dans un cercle avec un parasol blanc au centre. Celui-ci pendant vers le benjamin Nantaungmya (ou Htilominto) qui  succéda à son père. Le temple, d’influence môn et brahma, est formé de deux étages de briques couverts de stucs. À l’intérieur, 4 statues de Bouddhas sont adossées au pilier central.  Le temple fut endommagé par le séisme de 1975 et restauré.

    Le temple renferme une statue de Bouddha debout, repêchée dans l’Irrawaddy il y a quelques années.

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Le temple Htilominlo à Bagan

     

    Offrandes au Bouddha : nénuphar symbole de pureté, jasmin sauvage

    Le temple Htilominlo à Bagan

     

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Le temple Htilominlo à Bagan

     

    Je n'ai pas bien compris la composition du ciment : poudre de mellifica melia (arbre) + fruit + poudre de brique + huile + des pierres en grès mélangées aux briques pour renforcer

    Le temple Htilominlo à Bagan

    l'arbre en question :

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Les stucs extérieurs sont magnifques , ils ont rapport avec Shiva et l'ogresse :

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Le temple Htilominlo à Bagan

    Le temple Htilominlo à Bagan

     

     

     


    1 commentaire
  • Il a la forme d’une croix grecque. Il  a été érigé entre  1091 et 1105 par le roi Kyanzittha, fils d’Anawrahta , qui se serait inspiré de la description faite par des moines venus d’Inde. D’où le temple tire-t-il son nom ? deux hypothèses : Le temple  était dédié à la « sagesse infinie » du Bouddha (ananta pinya).  Ananda est aussi le nom du cousin du Bouddha.

    Le temple est formé de six étages (pyatthat) puis d’une tour sanctuaire de type indien (sikhara), puis d’un stupa et d’une ombrelle (hti).

    nous entrons dans le temple par ici :

     

    Le temple Ananda à Bagan

    une autre entrée :

    Le temple Ananda à Bagan

     

    Le temple Ananda à Bagan

    Le temple Ananda à Bagan

    Le temple Ananda à Bagan

    C’est le seul temple à avoir trois couloirs de déambulation avec des Bouddhas dans diverses postures :

    Le temple Ananda à Bagan

    Le temple Ananda à Bagan

    Le temple Ananda à Bagan

     

    Bouddha se coupe les cheveux et les offre en reliques  aux marchands Tapussa et Bhallika :

    Le temple Ananda à Bagan

     

    Bouddha médite (dhyana mudra), il est en train de jeûner sous l’arbre de la Bodhi. 

    Le temple Ananda à Bagan

    Le temple Ananda à Bagan

     

     prise de la Terre à témoin (bhumiparsa mudra). Juste avant son ұveil, Sakyamuni, assis sous l’arbre de la bodhi, subit les assauts du démon Mara. Bouddha touche la terre qui apparaît et tord sa chevelure pour en faire sortir l’eau qui noie les armées de Mara.

    Le temple Ananda à Bagan

    Le temple Ananda à Bagan

    Le temple Ananda à Bagan

    Le temple Ananda à Bagan

     

     

    Le temple Ananda à Bagan

     

    Les quatre Bouddhas debout (ayant atteint le Nirvâna), en bois doré et de style indien sont adossés à un pilier central : Kakusandha (faisant le geste de l’enseignement, vitarka mudra) au nord :

    Le temple Ananda à Bagan

     Konagamana (geste de la guérison, varada mudra) à l’est :

    Le temple Ananda à Bagan

    Kassapa (geste de l’enseignement) au sud. De loin il est souriant :

    Le temple Ananda à Bagan

     

    de près, il ne sourit plus !

    Le temple Ananda à Bagan

    Le temple Ananda à Bagan

    Gautama (geste de l’apaisement, abhaya mudra) à l’ouest.  Aux pieds de Gautama, se trouvent le roi fondateur Kyanzittha et le moine Arahan qui a propagé le bouddhisme auprès d’Anawratha. 

    Le temple Ananda à Bagan

    Environ 1000 carrés de terre cuite illustrent les jatakas.

    Le temple Ananda à Bagan

    Fleurs en or (natpan) : fleurs du paradis :

    Le temple Ananda à Bagan

    un bouddha recouvert de feuilles d'or :

    Le temple Ananda à Bagan

    Le temple Ananda à Bagan

     

    gardien du temple :

    Le temple Ananda à Bagan

     

    l'édifice est en travaux (échafaudages en bambous) :

    Le temple Ananda à Bagan

    un chinthe, lion, réincarnation de Bouddha :

    Le temple Ananda à Bagan

     

    une jolie silhouette :

    Le temple Ananda à Bagan

    Le temple Ananda à Bagan


    1 commentaire
  • Elle se trouve à Nyaung U,  quelques kilomètres au nord de Bagan.

     

    La pagode est en forme de cloche et repose sur trois terrasses décorées de plaques de terre cuite représentant des scènes des jâtaka (vies antérieures de Bouddha). Ce stupa couvert de feuilles d’or a été construit en 1059 par le roi Anawahta pour abriter un os et une dent de Bouddha et achevé en 1102 par le roi Kyanzittha. Le roi Anawatha a été tué par un buffle mais on croit que le buffle était possédé par un nat (ce roi voulait supprimer le culte des nats).

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

     

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    les jakata :

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

     

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    l'oratoire du jeudi (avec le rat)

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Autour de la pagode se trouvent des petits temples et pagodons. Dans l’un d’eux, des statues racontent comment le prince Siddârta, le futur Bouddha, décida de devenir moine après avoir rencontré la vieillesse, la maladie, un moine et la mort.

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Dans une autre, les gens se pressent autour des statues de deux nats : le père (Shwe Nyo) et le fils (Shwe Saga). Les statues sont vêtues de longyi et couvertes de billets ; si les gens n’ont pas de monnaie, ils déposent un gros billet et reprennent des billets de moindre valeur. La statue du fils est installée plus haut que celle du père, ce qui est étonnant. Mais c’est pour honorer le fils qui s’est converti le premier au bouddhisme. Il faut donc lui faire ses offrandes en premier. Près des statues, se trouve une maison où il y a de la nourriture car on croit que les nats sont vivants.  Devant la statue du père se trouve une pierre : après avoir fait une offrande, on fait un vœu : si la pierre semble légère, le vœu se réalisera.

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

     

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon

    Près de Bagan, la pagode Shwezigon


    4 commentaires
  • Bagan est un rêve. Surtout le soir, quand le soleil couchant nimbe de lumière les 3000 pagodes, temples, stupas construits entre le XI è et le XIII è siècles sur une superficie de 42 km².  Certains disent qu’autrefois il y avait 12000 temples, d’autres disent 4000. Autrefois, il y avait 400 monastères. Alors que les temples sont en grès, la plupart des monastères sont en bois. Les temples de Bagan sont petits, immenses, blancs, dorés. La plupart sont en grès rose. Certains sont méconnus des touristes et ne portent qu’un numéro.  De nombreux tremblements de terre ont endommagé les édifices, surtout celui de 1975.

    55 rois ont régné dans la région de Bagan. Depuis 1990, il y a deux Bagan : le vieux Bagan avec les temples, les champs et les grands hôtels et le New Bagan où vivent les gens.

     Le soir, après les visites de la pagode Shwezigon, des grottes Gubyaukyi (à Wetgyi in)d’un atelier de laque et d’une petite sieste d’une heure, nous montons dans une « calèche » à deux personnes, tirée par un cheval (le nôtre s’appelle Rambo), encouragé par les claquements de langue du cocher. Le marchepied est haut, nous nous cramponnons aux banquettes de peur de glisser. 

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    Ça secoue ! Heureusement, le paysage est beau mais il n’est pas facile de photographier les pagodes, les arbres avec leurs nids de tisserins… DEs enfants ont décoré un arbre, perdu dans la plaine.

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    Nous faisons des petites haltes pour monter en haut d’un stupa pour avoir une vue panoramique ou pour nous promener parmi les ruines (sans s’aventurer dans les pierres ou les fourrés, de peur des serpents venimeux)…

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

     

    Nous terminons la balade à la pagode Pyat-Thot-Gyi. La montée n’est pas aisée mais des bougies sont allumées dans l’escalier. La descente sera raide et difficile dans l’obscurité, les bougies étaient éteintes et le gardien éclairait l’escalier du bas. Le spectacle offert par le soleil couchant fut magnifique !

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

     

    les chèvres et les zébus rentrent.

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

    La plaine de Bagan, en calèche et au coucher de soleil

     

    Moment magique. Hélas, il faut redescendre... dans l'obscurité


    3 commentaires
  • Ce voyage a été un de nos plus beaux, tant par la beauté des paysages et des monuments que par la gentillesse des gens. La Birmanie change très vite et s’adapte au tourisme. Le change a été très facile. Les guides touristiques (Routard, Lonely Planet…) recommandaient d’apporter des billets neufs, non pliés. Nous avons commandé des billets à la banque, comme ils ne nous semblaient pas assez neufs, nous en avons redemandé et en avons reçu d’autres, pliés également. En fait, tout a été accepté au change. J’ai pu aussi écouler auprès des petites vendeuses des billets de 1 dollar, des billets de 5 euros (même froissés). J’ai échangé des petits échantillons de parfum contre un petit gobelet laqué. Mais il ne faut pas donner d’argent aux enfants qu’on photographie car ce serait les encourager à manquer l’école pour accueillir les touristes.

    Nous avions prévu quelques boîtes de Malarone mais nous n’avons pris aucun comprimé. Les moustiques étaient absents, nous étions dans des zones où, semble-t-il, le paludisme ne sévit pas et ce n’était pas la saison des pluies.

    La communication internet a parfois été difficile mais j’ai quand même pu lire les mails avec le téléphone portable ou le netbook. L’envoi et réception de SMS ont aussi  aussi été possibles.

    Nous avons acheté des petits objets surtout aux petits vendeurs de rues. « C’est pas cher, moins cher que chez Leclerc » disaient les filles. « C’est moi qui l’ai fait ! », c’était peut-être parfois vrai, mais peut-être que d’autres objets  venaient de Chine !  Marchandage obligatoire, mais modéré quand même, les objets ne coûtent pas cher.

    Les repas ont toujours été délicieux et les hôtels corrects, même si les douches fuyaient parfois ou manquaient d’eau chaude. Mais le cadre était exceptionnel ! Se réveiller le matin, en voyant depuis son lit, les pêcheurs du lac Inle, c’est magique ! Cela vaut bien quelques petits inconvénients comme la présence d’une grosse blatte d’eau dans la salle de bain (l’hôtel était sur pilotis).

    Nous avions emporté beaucoup trop d’argent liquide (on nous avait dit que les cartes bancaires passaient mal, ce qui s’est avéré exact mais nos compagnons de voyages qui ont fait le survol de Bagan en montgolfière (250 €) ont pu payer avec leur CB.

    L’agence de voyage nous fournissait les bouteilles d’eau à volonté dans le car. Étaient à notre charge les boissons des repas.

    En Birmanie, on ne peut pas visiter les régions frontalières, en particulier dans les états Kachen, Shan, Kachin à l’est et Chin et Arakan où les combats ont lieu entre rebelles et armée. L’état d’urgence y est décrété.

    Un pays où nous sommes allés d’étonnement en étonnement : des pagodes par milliers, blanches, dorées, en brique rouge…

    Ce qui m'a particulièrement étonnée :

    pratiquement tous les hommes et les femmes portent le longyi . La façon de nouer ce grand tube est différente : les hommes font un gros nœud à la ceinture et les femmes replient le tube en porte-feuille.

    Notre guide porte le longyi avec élégance :

    Birmanie : un pays extraordinaire

     

    pour que cela soit plus pratique, car il grimpe tout en haut du palmier, ce monsieur porte un longyi plus court :

    Birmanie : un pays extraordinaire

     

    quelquefois le longyi est noué entre les jambes pour une utilsation plus pratique

    des hommes et des femmes qui fument de gros cigares : le cheroot

    Birmanie : un pays extraordinaire

    Birmanie : un pays extraordinaire

    Birmanie : un pays extraordinaire

    Birmanie : un pays extraordinaire

    Birmanie : un pays extraordinaire

    Birmanie : un pays extraordinaire

    La conduite se fait à droite depuis 1970 (le dictateur Ne Win a décidé cela sur les conseils d'un astrologue), mais le volant est à droite (voitures importées du Japon ou de Hong-Kong, il y a peu de voitures au volant à gauche). Pas facile pour doubler ! il y a donc un aide-chauffeur à gauche du chauffeur pour l'aider à doubler. Pour descendre du car, il faut faire attention car on descend évidemment du côté de la circulation.Heureusement, dans les cars, nous sommes sous la protection de Bouddha.

    bus scolaire :

    Birmanie : un pays extraordinaire

     les visages des femmes et des enfants couverts de thanaka voir photos ici et )

    des taches rouges par terre, sur les vitres des cars, c’est le bétel qui teinte les dents et la bouche en rouge. C’est une préparation à base de noix d’arec, de chaux et de feuilles de bétel. Les feuilles de bétel sont mâchées et ont des propriétés anesthésiques, antiseptiques, anti-inflammatoires, aphrodisiaques, coupe-faim et énergisantes  et agissent contre une grande quantité de maladies. La chaux agit comme catalyseur et la noix d’arec fait saliver. Les Birmans crachent des jets de salive, un peu partout, sur les vitres des bus, sur le sol… Employé de façon abusive, le bétel est responsable du cancer de la bouche.

    Birmanie : un pays extraordinaire

    Birmanie : un pays extraordinaire

    Birmanie : un pays extraordinaire

    Birmanie : un pays extraordinaire

    Birmanie : un pays extraordinaire

    la noix d'arec :

    Birmanie : un pays extraordinaire

     

    Naypyidaw, la capitale, ville fantôme. Le chef de la junte Than Shwe décida que la capitale serait déplacée au centre du pays. En mai 2005 (date choisie par les astrologues), le gouvernement et les membres de l'administration se déplacèrent dans cette ville immense, grande comme 6 fois New-York, avec des hôtels de luxe, des terrains de golf, des autoroutes (jusqu'à 20 voies !). Mais tout cela est pratiquement vide. Officiellement il y a 900 000 habitants, peut-être moins. En témoignent ces photos du net :

    Birmanie : un pays extraordinaire

    Birmanie : un pays extraordinaire

    les pêcheurs du lac Inle, la façon de ramer permet de tenir le filet 

    Birmanie : un pays extraordinaire

     

     

     


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique